Merry christmas!

En cette douce période festive, pas moyen de mettre un pied dehors sans pouvoir éviter les fameuses décorations de Noël, voir même des pères noels complètements fous qui vous poursuivent pour vous faire une calin!

Et d'abord, c'est mon droit de ne pas aimer les fêtes non? Et ce n'est pas uniquement de la mauvaise foi.

Bon, c'est sûr, personne ne meurt de faim en décembre. Entre tous ces fa-bu-leux repas de famille, j'ai sûrement dû prendre une bonne vingtaine de kilos. Au bas mot, et je suis encore optimiste. Mais honnêtement, après une délicieux foie gras que vous avez dégusté (que dis-je?! Sur lequel vous vous êtes jeté oui!), n'avez-vous jamais culpabilisé en pensant à ces pauvres bêtes qu'on gave pour satisfaire notre estomac l'espace de quelques minutes? Nous sommes tous des criminels, et je pèse mes mots! (Mais c'est tellement bon... C'est dans notre nature d'être carnivore de toutes manières non? Il paraît que c'est dangereux de vouloir contrarier son moi profond...)

Evidemment, souvent l'attrait principal des fêtes, ce sont les cadeaux. Mais, pour un cadeau qui plait, combien de déceptions? La preuve en est de tous ces présents revendus sur ebay en moins de temps qu'il n'en faut pour dire merci. Enfin, soyons francs, pourquoi supportons-nous années après années les bisous gluants de notre veille tante complètement gâteuse? Pour les sous-sous!

Bien sûr, on dit que Noël représente l'occasion d'être tous ensemble... En famille... Mais enfin, qui a besoin d'une excuse pour être avec ceux qu'il aime? Non, en vérité, des personnes se retrouvent mystérieusement ensembles parce que...ben... elles y sont obligées! Tout simplement. Et en avant pour des paroles toutes de sucre et de miel qui reposent sur une hypocrisie incroyable. Et après on dit aux enfants de ne pas mentir...

Et ces familles entières font, pour la plupart, des généreux efforts pour museler leurs pensées. C'est pourquoi Noël baigne souvent dans un marasme écoeurant de mensonges et de bonnes volontés dictées par ces conventions auquelles nous sommes tous tenus d'obéir. Alors parfois ça rate, et certains se ramassent des théières ou un bout de bûche en chocolat sur la tête.

Néanmoins, je pense, et ce malgré mon pessimisme légendaire, que nous sommes des chanceux. Car j'ai beau cracher sur les fêtes, en énumérer les inconvénients; j'ai une famille et des amis avec qui passer Noël, et avec qui m'amuser aussi parfois.

Un Noël solitaire doît être très difficile à vivre, à supporter. Pourtant beaucoup de gens y sont confrontés. Je pense qu'il ne faut pas oublier ce genre de réalité. Même si à mon niveau, je ne peux pas vraiment faire quelquechose, ne serait-ce que prendre conscience de cette chance que l'on a.