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Le pied de l'arc-en-ciel

15 juin 2009

I need you baby, to warm a lonely night

Il pleut très fort dehors, l'eau cognent sur les fenêtres et l'ennui me guette. Le spleen aussi. J'aimerais aller où mon coeur me conduit, et je ne puis. Peut-être est-ce là, la raison de ce gouffre sans fin qui s'est ouvert en moi. Bientôt, bientôt... Demain, après-demain... Toujours? Oui... Peut-être. Encore des "peut-être"! Ciel!

Car, bien sûr, les "toujours" appartiennent au langague amoureux, tout comme les utopies et le désir d'éternité.

On n'aime jamais autant l'instant présent que lorsque l'amour nous serre entre ses griffes, et pourtant, on parle sans cesse du futur en voulant exprimer son amour présent...

Je voudrais crier au-dessus des nuages, pour que chacun puisse l'entendre: "J'aime!!".

Je voudrais qu'il n'y ait entre nous rien de plus que l'éclat d'une bougie et l'obstacle de nos corps.

Je voudrais la chaleur d'une nuit d'été étoilée, et l'odeur de miel et de sucre sur nous. Je voudrais les draps au pied du lit, et la musique qui nous enveloppe. Je voudrais que la vie nous entraîne, et que nous nous laissions gagner par cette frénésie, ce besoin de plus encore.

dyn008_original_800_800_pjpeg_2607951_cec0676002012fd31f5b102d23deddcfPlus de quoi?

D'amour, évidemment.

Encore plus d'amour??! Est-ce donc possible? N'y-a-t-il aucune limite à cet amour?

Je ne sais pas... J'espère ne jamais la trouver cette limite, ne jamais la toucher. Ou alors, la dépasser, pour donner encore. Et aimer plus encore.

Fly, I wanna fly
It's been a long long time
I'm waiting for you at night
Fly, I wanna fly
It's been a long long time
I'm burning for you at night

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15 juin 2009

Broken bruised forgotten sore, too fucked up to care anymore

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Une sombre rue, lors d'une sombre nuit... L'éclairage blafard des lampadaires minables ne trouble en rien les ténèbres qui m'environnent, de toutes parts.

Mes pieds nus glissent sur les pavés suintants d'humidité. Je frisonne de dégoût. L'odeur de pisse, de sang, de pluie agresse mes narines, et le goût de la bille envahit ma bouche...

Je tremble de peur, me colle contre les mur. Je ne sais où je vais, où je suis. Je trébuche. Mon corps meurtri s'effondre sur le sol, et chacun de mes membres hurle sa fatigue et sa faiblesse. Je me traîne par terre, tâte le sol de mes mains à la recherche de dieu-sait-quoi.

Mon esprit confus se sature de pensées. Des milieux de petites voix me soufflent des conseils contradictoires. Et, par instant, le silence se fait assourdissant et total en mon cerveau. Je finis par glisser dans la léthargie, sans avoir véritablement conscience de mon corps tremblant de froid et de peur, de mes vêtements mouillés et déchirés par endroits, de la douleur sourde en moi qui ne dort jamais...

Des bribes de souvenirs ensoleillés réveillent en moi le désir de vivre. Je tente de me redresser. La fébrilité, ainsi que la panique me gagnent. Mon souffle s'accélère, mon coeur pulse en suivant le rythme infligé par cette panique furieuse! Je cours, vole, m'enfuis, moitié-courant, moitié-rampant.

Des pas rompent soudain le silence, une lumière plus vive est perceptible au loin. Des voix éclatent, puissantes, graves... Cette voix...

Je suis prise de convulsions... Je cours plus vite encore vers la liberté, le salut. L'espoir de laisser cette voix derrière moi, jusqu'à ne plus jamais l'entendre, m'insuffle la force nécessaire.

Je me cogne à un mur. Ma tête heurte la brique dure... Le sang m'aveugle à nouveau... La douleur est insupportable. Je me débat, mes mains cognent l'obstacle à ma survie et s'écorchent dessus. Je suis prise au piège, n'entrevois aucune issue... Cul-de-sac. Tout est fini. Les larmes coulent sans discontinuer sur mes joues.

Une lumière braquée sur moi m'aveugle. Un regard rencontre le mien. Un sourire cruel répond aux hurlements de terreur jaillissant malgré moi de ma gorge. Il est là.

14 juin 2009

Se cade il mondo, sarà perchè ti amo

almasyid1Faste période de la vie estudiantine... Ironie, ironie, évidemment! Je fais en effet partie de la foule d'esclaves, enchaînés à leurs bureaux pour toutes la durée du mois de juin. Imaginez seulement notre calvaire! Enfermés, alors que la vie au-dehors s'ingénie à réclamer notre présence et à se rappeller à notre esprit. Les fêtes sont innombrables, le soleil frappe aux fenêtres, partout cela parle maillot et vacances...

Alors que nous, ici, sommes soumis aux caprices de professeurs, plus bourreaux que bienveillants, hélas... Et qui ne sont pas fichus d'imaginer des examens censés! A-t-on idée de poser d'innombrables questions sur ce petit ridicule minuscule détail que personne n'aura songé à étudier? A croire qu'ils le font exprès pour nous embêter.

Sans même parler des parents qui nous poussent au travail à coups de fouets et de menaces qui, sommes toutes, se révèlent TRES motivantes.

Ah, c'est sûr, en ce moment, l'avenir du monde ne rigole pas!

Cependant, il est bien connu que l'on n'est pas sérieux quand on a (presque!) 17 ans. Et combien l'esprit se plait à vagabonder dans les sentiers interdits... Décidément, la difficulté d'étudier grandit chaque année, et la tentation de jouer son année sur l'indulgence de la chance n'est pas en reste.

N'est-il pas incroyable que chacun semble se trouver une occupation urgente, ressent le besoin irrépressible de stimuler sa vie sociale et, en finalité, se trouve une excuse imparable qui le tient éloigné de ses classeurs? Et chacun compte les jours... Tous à vos calendriers! Pour ma part, il reste cinq jours!

Et les pensées s'évadent, se rejoignent, se rencontrent... L'esprit s'enhardit de cette liberté toute neuve...                        

Bordel, pourquoi IL n'est pas là?!

                                                      

3 juin 2009

Suffragette City

Il est parfois de délicieuses phases d'égocentrisme et d'auto-contentement auquelles personnes n'échappent. Et malheureusement, j'en suis une victime fréquente. Bon, bon, relativement hein, sans rire, 's pas avec huit commentaires que je risque d'avoir la tête enflée, soyons clair (bande de vautours, qu'est-ce que vous attendez pour encourager mes élucubrations littéraires?! Oui, VOUS, là!)

Donc, en ces moments, mon ennui me guide vers ce blog. MON blog. Et je le parcoure, en faisant remarquer à moi-même combien il est beau, abouti, combien les couleurs sont jolies, comment j'ai super bien choisi l'écriture de la date, etc, etc... Je me plonge dans des abîmes de contemplations admiratives de mon oeuvre.

Or, cette fois, à ma grande consternation, je me suis aperçue que plus d'un mois était passé sans qu'un seul article digne de ce nom ait été publié, et ce, à ma grande honte, évidemment. J'ai donc la bonne résolution d'être plus assidue auprès de mon public déchaîné et outré d'être délaissé de la sorte. Mais enfin! Si absence de moi-même, il y a, c'est parce que j'ai des p****** de bonnes raisons! Mais je vous dirais pas, NA. Vous n'avez qu'à deviner tout seuls (allons, allons, jeunesse mollassonne, un brin d'imagination!).

Soit. Vous aurez, tout au moins, j'imagine, remarqué les derniers articles qui laissaient sans le moindre doute de nettes indications sur mon état d'esprit du moment. J'espère pouvoir laisser ces préoccupations derrière moi, tant elles ont été pénibles. Mais je dirais que mon optimisme (oui, j'en possède un minimum!) parle à nouveau plus vite que le bon sens... Mais l'heure n'est pas à l'appitoiement. Non, l'heure est à la réjouissance! Amour, bientot les vacances (c'est cliché, je sais, mais impossible de ne pas aborder le sujet), le soleil qui est déjà là, le bikini resorti il y a peu de l'armoire...

Bref, je suis en état d'esprit sea, sex and sun^^ Prête à faire des folies pour les vacances, à m'armer contre les soucis, les tracas, les tchik et les tchak qui pourrissent mes journées et à rêvasser à sur la vie qui coule au-dehors de ma réalité...

16 mai 2009

Il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer, Becket

Je suis une femme invisible. Je suis la femme invisible.

Je vis dans une bulle noire - bulle de savon, énorme coup de cafard. Noir, noir, noir, tout devient noir. Obscurité perpétuelle pour

cette femme invisible qui offre souvent son parapluie, et ne le garde jamais pour elle.

Petit bout de femme inexistant se demandant bien quelle gueule aura son avenir, et comment suivre

le fil sans fin des lendemains.

Mélancolique invisibilité qui semble une fatalité pour qui accumulent les postillons d'eau froide,

bain glacé de la réalité.

Chute sans fin en guise de destin. Petite femme invisible a peur.

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30 avril 2009

Self-persuation


Je me contrefiche des gens qui tentent vainement d'envahir ma vie et de briser les frontières de mon existence, et faire de mes ruines leur chef-d'oeuvre. Mais je hais ces personnes qui ressentent ce besoin irrépressible de gâcher la construction de mon petit paradis imaginaire, de nuire à un bonheur qui se révèle enfin à mes yeux et ce, pour le seul plaisir d'être ainsi guéris de leur envie et de ce fléau incurable nommé méchanceté.

En réalisant le "lifting" de ce blog, je m'étais promie de toujours rester positive et de ne jamais céder au côté obscur de ma personnalité. J'avais donc désiré que ce blog soit à l'image de ce nouvel état d'esprit. Mais je ne suis qu'un être humain, avec ses faiblesses (hoooo le joli cliché^^), et il est des jours où je me trouve dans l'impossibilité de taire en moi ce sombre sentiment de colère qui gronde, grandit, pour exploser en faisant le plus de victimes possibles. Soit.

6 avril 2009

Ce que je ressens...

Well I started out down a dirty road
Started out all alone
And the sun went down as I crossed the hill
And the town lit up, the world got still

I'm learning to fly, but I ain't got wings
Coming down is the hardest thing

Well the good old days may not return
And the rocks might melt and the sea may burn

I'm learning to fly, but I ain't got wings
Coming down is the hardest thing

Well some say life will beat you down
Break your heart, steal your crown
So I've started out, for God knows where
I guess I'll know when I get there

I'm learning to fly, around the clouds,
But what goes up must come down

I'm learning to fly, but I ain't got wings
Coming down is the hardest thing

Tom Petty - Learning to fly

29 mars 2009

Vénus contre Gilette

Il y a vraiment des jours où je me dis que c'est chiant d'être une fille. Vraiment, notre sexe a tous les inconvénients.

Bon, je peux râler, j'ai une excuse: je sors d'une épique séance épilatoire. Est-ce que les hommes se rendent vraiment compte à quel point on souffre parfois, et ce uniquement pour leur beaux yeux??

En effet, merci à la haute technologie qui ne se préoccupe pas de notre misérable cas. Ainsi, j'ai eu le choix, soit de me brûler vive avec de la cire (et courir le risque de rester à vie avec cette p... de bandelette qui ne voulait visiblement pas quitter ma jambe), de me taillader avec un rasoir, ou de risquer un cancer de je-ne-sais-où à cause de tous les produits chimiques hautement dangereux qui composent la crème dépilatoire.

Bon effectivement, une femme avec la pilosité d'une chèvre mexicaine n'est pas des plus glamour, je le reconnais. Mais pourquoi les homme devraient-ils nous imposer des diktas complètement farfelus (le Bon Dieu, lui, a l'air d'aimer les poils, puisqu'il m'en a pourvus) et à ce point contraigants (oui, parce qu'au cas où vous sortiriez seulement de votre caverne, maintenant, c'est tout le monde en mode actrice porno: aussi lisse et imberbe qu'un bébé qui vient de naître)?

Seulement, nous, humbles créatures (Ha! le sexe faible, n'est-ce pas) sommes obligées de supporter la sensation d'avoir la joue frottée contre une râpe à fromage chaque fois que l'on fait un bisous bisous à ces connards messieurs apparement contre l'égalité homme-femme dans tous les domaines.

Vraiment, on nous inculque des concepts hautement philosophique et cons tels que l'égalité homme-femme ou la nourriture bio dans les Mc'Do. Mais les pire, c'est qu'on y croit tous à un moment ou l'autre.

Ainsi, dans les pubs pour cire épilatoire (voui, mon sujet préféré et traumatique du moment) on peut observer des femmes (en général très sexy et pas poilues du tout, même au début de la pub) les ongles de pieds en éventail, devant leur télé ou en train de lire ( très chic, très vendeur l'image de la femme intellectuelle, qui ne se préoccupe pas que de sa beauté) et qui, en même temps (là, faudra qu'on m'explique) s'épilent joyeusement les jambes, en faisant des grands sourires devant la caméra, et riant. Comme si ça chatouillait et que s'épiler était fun et branché. A croire qu'il n'y a que des hommes qui créent ces pubs, parce que, moi, dans ce genre de situation, je hurle de douleur en maudissant cette obligation fictive envers les hommes et la bonne image de soi-même.

8 mars 2009

Voyeurisme et exhibitionnisme... mmmmmmmmmh

J'ai écrit ce texte en morale, pendant une heure libre. C'est un grossier mélange de certaines de mes idées et conceptions, assez difficilement expliquables. Néanmoins j'en suis assez satisfaite. Surtout parce que je l'ai écrit en pensant à une personne que j'aime énormément et que je ne peux aider comme je le voudrais.

Nous vivons dans une société plus que paradoxale. En effet, nous sommes formatés dès notre plus jeune âge pour un marathon dans la course au bonheur. Partout, l'on nous dit comment être heureux, par quels moyens, etc... On nous pousse sans cesse à remettre nos vies en question, à développer nos complexes de telle sorte que l'on pense ne jamais pouvoir atteindre le bonheur promis.

Pourtant, malgré cela, notre société voue un véritable culte au mal-être, à la limite de la perversion et du voyeurisme.

Cela, en dramatisant le moindre fait, somme toute insignifiant. Ainsi se déclare-t-on dépressif à la moindre larme ou au bord du suicide au moindre découragement. Nous pourrions presque considérer cela comme une injure à ceux qui, réellement, souffrent.

Voyeurisme car l'on se repait des malheurs des autres encore plus que des siens. On s'en amuse, on feint la compassion là où le seul sentiment ressenti est l'indifférence. On va même jusqu'à traquer les détails scabreux ou sanglants des faits divers!

Pire, on en vient même à rechercher sa propre perte, son propre malheur, dans le but de le montrer, l'éxhiber, l'exagérer, s'en plaindre à tout bout de champs dans une foire d'hypocrisie sans fin. Et cela, soit afin de rechercher du réconfort, soit pour se prouver que c'est bien à ce qu'un homme supporte comme douleur que l'on peut mesurer sa valeur.

On prend plaisir à s'imaginer plus malheureux qu'on ne l'est réellement.

Il y a un paradoxe dans cette façon -humaine- de croire un certain nombre d'idées fausses et de ne pas en démordre alors même que le bonheur est à portée de main.

Ben sûr, il faut alors s'interroger sur la notion de bonheur, qui varie en fonction des conceptions de chacun. Mais croire que tout est noir dans la vie parait être une absurdité, voir une idée castatrice!

Pourquoi donc ne pas être comblé de ce que l'on possède et de ce que l'on reçoit? Que ça soit biens matiériels ou amour. Encore un tort de la société? Il est tentant de s'en convaincre. Bien sûr, il y a une influence indiscutable. Mais c'est en soi que se trouve une sortie sans douleur à ce tunnel sombre dans lequel beaucoup se pensent prisonniers.

8 février 2009

In the blue

Mes yeux ne peuvent le voir, mais mon esprit les distingue clairement: toutes ces portes se fermant les unes après les autres. Parfois silencieusement, parfois avec un grand bruit auquel s'ensuit le silence..tout aussi assourdissant de la solitude. Paf, une et puis une autre, et encore une autre. L'obscurité se fait peu à peu autour de moi. L'écriture est la seule lumière qui demeure toujours, soleil de secours, en dernière instance, quand tout s'éteint finalement. Ca n'aura guère duré longtemps, l'optimisme. Une denrée rare d'ailleurs...de plus en plus rare. Le temps est friand d'optimisme.

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