I need you baby, to warm a lonely night
Il pleut très fort dehors, l'eau cognent sur les fenêtres et l'ennui me guette. Le spleen aussi. J'aimerais aller où mon coeur me conduit, et je ne puis. Peut-être est-ce là, la raison de ce gouffre sans fin qui s'est ouvert en moi. Bientôt, bientôt... Demain, après-demain... Toujours? Oui... Peut-être. Encore des "peut-être"! Ciel!
Car, bien sûr, les "toujours" appartiennent au langague amoureux, tout comme les utopies et le désir d'éternité.
On n'aime jamais autant l'instant présent que lorsque l'amour nous serre entre ses griffes, et pourtant, on parle sans cesse du futur en voulant exprimer son amour présent...
Je voudrais crier au-dessus des nuages, pour que chacun puisse l'entendre: "J'aime!!".
Je voudrais qu'il n'y ait entre nous rien de plus que l'éclat d'une bougie et l'obstacle de nos corps.
Je voudrais la chaleur d'une nuit d'été étoilée, et l'odeur de miel et de sucre sur nous. Je voudrais les draps au pied du lit, et la musique qui nous enveloppe. Je voudrais que la vie nous entraîne, et que nous nous laissions gagner par cette frénésie, ce besoin de plus encore.
D'amour, évidemment.
Encore plus d'amour??! Est-ce donc possible? N'y-a-t-il aucune limite à cet amour?
Je ne sais pas... J'espère ne jamais la trouver cette limite, ne jamais la toucher. Ou alors, la dépasser, pour donner encore. Et aimer plus encore.